Le chien (Canis lupus familiaris) est un mammifère domestique de la famille des canidés, proche du loup et du renard. Autrefois regroupé dans une espèce à part entière, connue sous le nom scientifique de Canis canis ou encore Canis familiaris, son origine est en fait probablement diverse[1],[2]. Par défaut, les scientifiques regroupent l'ensemble des races de chiens au sein d'un groupe nommé Canis lupus familiaris, une sous-espèce de Canis lupus, à laquelle appartiennent également d'autres sous-espèces comme le loup gris commun. Des chiens domestiqués redevenus sauvages (marronnage) ont créé leur propre groupe homogène qui sont considérés comme autant de sous-espèces de Canis lupus, par exemple les dingos et le chien chanteur.
Il existe de nombreuses races de chiens. Environ les trois quarts de celles reconnues sont très anciennes et issues de la sélection naturelle sur la morphologie, combinée à une sélection artificielle sur le comportement (exemples : Husky sibérien, Berger de Brie). Le dernier quart est issu d'une sélection artificielle récente (exemples : Berger allemand, Golden Retriever) ; ces dernières sont souvent les plus populaires car modelées à la convenance de l'homme. Certaines races de chiens furent créées à partir de croisements dans le passé. De nos jours, afin qu'un chien puisse se mériter l'appellation de pure race selon la loi dans les pays régis par la Fédération cynologique internationale (dont ceux d'Amérique du Nord et d'Europe), il doit obligatoirement être enregistré dans les livres des origines de son pays de naissance. Sans ces enregistrements, un chien, bien qu'apparaissant appartenir à une race, pourrait posséder des croisements dans sa généalogie et devrait donc être considéré comme tel par la loi[3],[4].
C'est aussi une appellation pour plusieurs autres espèces de canidés de type Atelocynus et Speothos, voire de rongeurs du genre Cynomys (chien de prairi
Comme pour tout animal domestique, il faut veiller à mettre de l'eau à disposition, jour et nuit, et en quantité suffisante. Cependant pendant les repas il faut penser à retirer la gamelle d'eau car l'ingestion d'eau et de nourriture rend celle-ci plus difficile. On pourra remettre l'eau environ un quart d'heure après le repas terminé.
Dans le nature, le chien sauvage est avant tout un charognard. Le chien domestique est un carnivore à tendance omnivore ; cependant il est parfois considéré comme étant réellement omnivore, du fait de son comportement opportuniste. La moitié de son alimentation devrait être constituée de viandes. Les aliments du commerce font l'objet de contrôles et sont adaptés aux différents stades de vie de l'animal (chiot, adulte, senior). Toutefois, il est possible de composer soi-même un repas équilibré et adapté aux besoins d'un animal. Pour cela, il est judicieux de demander conseil à un vétérinaire[réf. nécessaire].
Certaines céréales et légumes sont pratiques car ils continnent des fibres et permettent aux chiens de mieux digérer. Même si le chien peut se permettre de manger plusieurs catégories d'aliments (viandes, poissons, légumes…), certains se révèlent être de véritables dangers pour lui.
Les propriétaires sont souvent tentés de donner des os à leur compagnon, il faut savoir qu'il ne faut donner au chien que des os crus.
Les os cuits peuvent être dangereux car trop friables ils se
fractionnent en petits morceaux pointus (os de poulet par exemple), et
peuvent causer des lésions lors de l'ingestion (ex: perforation de
l'intestin).
C'est pareil pour les bouts de bois que le chien à tendance à ronger lors sa balade[réf. nécessaire].
Des friandises peuvent être offertes en récompense à cet animal plutôt gourmand. Attention toutefois à l'embonpoint, courant chez certaines races (labradors, boxers…).
Le chocolat contient de la théobromine, substance mal tolérée par les chiens : des doses faibles (deux grammes suffisent pour les plus petits), peuvent leur être mortelles.[réf. nécessaire]
Pour un chiot les repas devront être donnés 4 fois par jour, car comme pour un bébé, leur estomac est plus petit et la digestion se fait plus vite. À 6 mois, on pourra descendre les repas à 3, et adulte, 1 à 2 repas seront suffisants.